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samedi 19 mars 2011

Auriez-vous des petits conseils?

Une amie m'a récemment raconté une situation dans laquelle elle se sent particulièrement mal à l'aise et où elle se sent un peu prise au dépourvu. Malheureusement, je n'ai pas pu lui fournir de solutions autres que celles qu'elle avait déjà essayées. C'est donc pour connaître votre opinion que je lance un appel à tous! En fait, cette collègue travaille dans un centre d'apprentissage où elle donne des cours privés à quelques enfants pendant la fin de semaine. Un de ceux-ci, un petit garçon âgé d'à peine trois ans, semble avoir un retard de langage assez évident. En effet, il ne parle seulement que lorsque l'on insiste à ce qu'il réponde à une question et il ne réplique que par un seul mot ou par rien du tout. De plus, cet enfant est très développé au niveau moteur et il ne veut que jouer lors des rencontres d'une heure. Donc, il n'est pas question de le retenir plus de cinq minutes à une tâche demandant beaucoup de concentration. Certes, ma collègue essaie de développer son langage au maximum en faisant des petits jeux avec lui ou en lui posant des questions, mais elle ne voit aucune progression concrète. Les parents ont mentionné qu'ils avaient consulté plusieurs endroits pour trouver du soutien, dont plusieurs bureaux d'orthophonistes, mais ces derniers ont répondu qu'il ne pouvait faire de diagnostic ou quoi que ce soit avant l'âge de quatre ans. En résumé, ma collègue a la nette impression que tout ce qu'elle peut faire pour l'instant c'est de le stimuler au langage en lui parlant. Pour elle, cet action est facilement réalisable par les parents eux-mêmes et ne demande aucune expertise dans un domaine. De plus, nous nous sommes dit qu'il serait plutôt du devoir d'une orthophoniste d'observer cet enfant et non celui d'une orthopédagogue. Bref, ma collègue a la nette impression de soutirer de l'argent à ces parents pour un travail qu'ils pourraient facilement faire, du moins jusqu'à ce que le petit ait atteint l'âge de quatre ans. Ainsi, si vous avez un opinion ou des commentaires à partager sur ce propos, ils seraient très appréciés...

vendredi 18 mars 2011

Choix de cours - Été

Il y a déjà quelques semaines, j'ai fait mon choix de cours pour la session d'été 2011. Je dois affirmer que j'ai été déçue de m'apercevoir que l'offre de cours était très restreint, surtout en ce qui a trait au programme d'orthopédagogie. J'ai donc dû m'inscrire à un seul cours, soit celui concernant les plans d'intervention donné par Mme Mélanie Paré. En fait, deux autres cours étaient aussi disponibles, mais un s'adressait à l'éducation des adultes et j'avais déjà suivi le second. Finalement, j'ai également eu un peu de déception lorsque j'ai vu que je ne pourrai pas suivre le séminaire de mi-parcours. Je vais donc devoir faire les deux autres séminaires dans un court intervalle de temps. Bref, il est surprenant pour moi de voir que je n'aurai qu'un cours ce printemps et aucun cet été. Je pense en profiter pour créer du matériel et pour faire des lectures libres dans le domaine . Avez-vous des suggestions?!

Les modèles de services et l'intégration scolaire

La fin de semaine dernière, j'ai amorcé un cours donné par Mme Nathalie Trépanier et portant essentiellement sur les modèles de services et l'intégration scolaire. De prime abord, j'ai choisi de suivre ce dernier principalement en raison de ma méconnaissance envers le dit sujet. Après avoir eu ces quelques heures de cours, je peux affirmer que je suis satisfaite de mon choix, puisque j'ai appris plusieurs notions et surtout parce que ces dernières m'ont permis d'apporter les nuances nécessaires à une meilleure compréhension globale du domaine. Effectivement, j'ai découvert (enfin!) les véritables définitions entre l'inclusion et l'intégration ainsi que les différences et les ressemblances que ces deux termes comportent. De ce fait, cet apprentissage est très important pour moi, car il me permettra dorénavant d'avoir un oeil beaucoup plus critique de certains propos en l'apparence corrects, mais parfois trompeurs. Par exemple, les discours tenus récemment revendiquent à tort et à travers les droits de l'homme, plus particulièrement, le droit à une bonne éducation. Les auteurs de tels propos mentionnent que le fait d'avoir un élève en difficulté dans une classe ordinaire nuit à la réussite des autres camarades qui en font parties. Or, dans la visée inclusive, des services sont offerts pour aider cet élève à s'adapter et à bien fonctionner en classe. Ainsi, en principe, tous les élèves devraient avoir la même chance devant leur éducation. Enfin, le problème vient plutôt du fait que le système d'éducation québécois n'offre pas encore l'opportunité d'atteindre les objectifs de ce type d'éducation en raison, principalement, d'un manque de coordination entre les ressources scolaires et les ressources administratives. En d'autres termes, la structure du système, l'administration des ressources et la volonté des agents du domaine de l'éducation doivent être modifier afin de pallier à ce type de problème.

dimanche 13 mars 2011

Le modèle écologique de Bronfenbrenner

Dès le moment où j'ai lu que je devais produire un réseau de contexte dans le travail final du séminaire PPA-6001, j'ai tout de suite pensé au célèbre modèle de Bronfenbrenner. Assurément, ce modèle écologique est, je crois, parfait pour schématiser les contextes de vie qui gravitent autour de moi de façon efficace. Il n'est pas surprenant que ce dernier m'est apparu si rapidement, puisque je l'ai étudié et observé dans plusieurs cours antécédents. De plus, j'avais la ferme intention, dans mes projets futurs, de produire un canevas basé sur celui-ci pour recueillir les informations relatives à mes élèves. En d'autres termes, en plus d'avoir une section d'observation scolaire et comportementale, je pensais créé un portrait global de l'élève en prémisse en m'appuyant sur le modèle de Bronfenbrenner. Par la suite, dans un monde idéal, j'aimerais bien que ce carnet poursuive sa route dans les mains des prochains enseignants qui auront a côtoyé ces élèves. En bref, en ce moment, je prends conscience que, d'une part, je me suis très bien approprié ce modèle et que, d'autre part, il s'avère utile dans plusieurs contextes.


Voici le modèle adapté (Bronfenbrenner 1979, 1986) pour l'un des cours que j'ai suivi (PPA-6229 - Implication parentale et réussite scolaire, avec M. Larivée). 

jeudi 10 mars 2011

Le temps porte conseil

Durant la rédaction de la première partie de mon travail final concernant le séminaire de développement professionnel, je me suis rendue compte qu'il n'était pas évident de retracer les étapes importantes de ma vie sur les plans professionnels et personnels. En fait, je crois plutôt que le plus difficile était de départager les éléments pertinents des non-pertinents à la lumière des objectifs poursuivis par ce travail. Certainement, ce sont évidemment les grandes étapes de mon parcours scolaire qui ont servi d'assises à ma ligne du temps. Toutefois, je me questionne grandement concernant les étapes personnelles importantes de ma vie, car je ne vois pas la pertinence entre elles et mon contexte d'étude. Peut-être que je ne perçois tout simplement pas le lien qui existe entre elles et ma situation actuelle. J'espère ainsi faire de belles découvertes à ce sujet! En attendant, je me concentre sur les autres parties du travail et j'y reviendrai plus tard pour compléter cette section.

mardi 22 février 2011

La soif d'apprendre: une maladie incurable!

Étant ambitieuse de nature, il n’est pas surprenant pour moi de m’apercevoir que je me retrouve au beau milieu d’une session de quatre cours et de quatre jours de suppléance en moyenne par semaine. Virevoltant de projets en projets, je me dois d’être très organisée, et ce, dans le moindre détail. Ainsi, je tiens toujours un agenda et un cahier de planification qui décrivent explicitement toutes les tâches que je dois accomplir dans les délais prescrits et toutes les activités auxquelles je dois assister. Même s’il s’avère parfois difficile, ce mode de vie me convient très bien pour le moment. Par chance, je suis une personne responsable et travaillante. En fait, après mûres réflexions, j’en viens davantage à la conclusion que ma situation est probablement plus une conséquence de mon contexte de vie que le simple fruit du hasard. En effet, mon éducation et ma situation familiale ont certainement forgé ma personnalité. Mes parents, producteurs laitiers, m’ont appris à travailler d’arrache-pied pour en mériter les résultats depuis mon plus jeune âge. Ils m’ont également montré à être curieuse, à découvrir le monde qui nous entoure par le biais de la nature. Même si j’ai choisi de ne pas poursuivre dans ce domaine, je perçois certaines analogies entre l’agriculture et l’enseignement. Par exemple, tel un tuteur pour une jeune pousse, l’enseignant accompagne l’enfant jusqu’à sa maturité.  Je suis persuadée, en conclusion, que l’on ne peut nier que le chemin parcouru jusqu’à maintenant est directement lié aux choix que nous avons fait et aux circonstances imprévisibles que la vie nous a apportées.

dimanche 13 février 2011

« Pratico-pratique »

Dans le cadre du cours PPA-6419 sur les troubles du comportement donné par Mme Nadia Desbiens, nous avons eu à compléter un test diagnostic par rapport à un élève de notre choix. Celui-ci devait, évidemment, présenter certains problèmes de comportement. Étant donné que je n’ai pas de classe permanente à l’heure actuelle, j’ai dû faire un choix parmi les élèves que j’avais déjà rencontrés. Or, je devais également m’assurer d’avoir la complicité de l’enseignant(e) de l’élève que je choisirais. Ainsi, après réflexions, j’ai demandé à une enseignante d’une classe avec plusieurs cas problématiques de bien vouloir me «prêter» un de ses élèves. Ceci dit, je lui ai laissé le choix du sujet en lui expliquant que je tenais à ce que mon travail lui apporte des pistes d’intervention ou des outils moyennant son aide. Ainsi, à la suite d’une première brève analyse, ma coéquipière et moi avons décelé que cette enfant avait une tangente « agressif/perturbateur » plus importante que les trois autres profils (irresponsable/inattentif, renfermé et craintif/anxieux). De prime abord, lorsque j’ai perçu ces informations, j’étais étonnée de voir que le comportement cette jeune fille ne semblait pas aussi déviant que je ne le croyais au départ. Toutefois, après une analyse de la situation, nous avons conclu que cette apprenante se retrouve dans un 20% d’élèves qui présentent une problématique comportementale plus proéminente par rapport aux autres enfants de même sexe et d’âge semblable. Finalement, ce constat ne s’avère qu’une prémisse de notre travail, mais je dois dire que j’ai bien hâte d’accomplir les prochaines étapes qui serviront à construire notre intervention auprès de cette élève. La principale raison de mon intérêt pour ce travail vient du fait qu’il marie bien la théorie à l’aspect pratique de la profession.