Rechercher dans ce blog

mardi 22 février 2011

La soif d'apprendre: une maladie incurable!

Étant ambitieuse de nature, il n’est pas surprenant pour moi de m’apercevoir que je me retrouve au beau milieu d’une session de quatre cours et de quatre jours de suppléance en moyenne par semaine. Virevoltant de projets en projets, je me dois d’être très organisée, et ce, dans le moindre détail. Ainsi, je tiens toujours un agenda et un cahier de planification qui décrivent explicitement toutes les tâches que je dois accomplir dans les délais prescrits et toutes les activités auxquelles je dois assister. Même s’il s’avère parfois difficile, ce mode de vie me convient très bien pour le moment. Par chance, je suis une personne responsable et travaillante. En fait, après mûres réflexions, j’en viens davantage à la conclusion que ma situation est probablement plus une conséquence de mon contexte de vie que le simple fruit du hasard. En effet, mon éducation et ma situation familiale ont certainement forgé ma personnalité. Mes parents, producteurs laitiers, m’ont appris à travailler d’arrache-pied pour en mériter les résultats depuis mon plus jeune âge. Ils m’ont également montré à être curieuse, à découvrir le monde qui nous entoure par le biais de la nature. Même si j’ai choisi de ne pas poursuivre dans ce domaine, je perçois certaines analogies entre l’agriculture et l’enseignement. Par exemple, tel un tuteur pour une jeune pousse, l’enseignant accompagne l’enfant jusqu’à sa maturité.  Je suis persuadée, en conclusion, que l’on ne peut nier que le chemin parcouru jusqu’à maintenant est directement lié aux choix que nous avons fait et aux circonstances imprévisibles que la vie nous a apportées.

dimanche 13 février 2011

« Pratico-pratique »

Dans le cadre du cours PPA-6419 sur les troubles du comportement donné par Mme Nadia Desbiens, nous avons eu à compléter un test diagnostic par rapport à un élève de notre choix. Celui-ci devait, évidemment, présenter certains problèmes de comportement. Étant donné que je n’ai pas de classe permanente à l’heure actuelle, j’ai dû faire un choix parmi les élèves que j’avais déjà rencontrés. Or, je devais également m’assurer d’avoir la complicité de l’enseignant(e) de l’élève que je choisirais. Ainsi, après réflexions, j’ai demandé à une enseignante d’une classe avec plusieurs cas problématiques de bien vouloir me «prêter» un de ses élèves. Ceci dit, je lui ai laissé le choix du sujet en lui expliquant que je tenais à ce que mon travail lui apporte des pistes d’intervention ou des outils moyennant son aide. Ainsi, à la suite d’une première brève analyse, ma coéquipière et moi avons décelé que cette enfant avait une tangente « agressif/perturbateur » plus importante que les trois autres profils (irresponsable/inattentif, renfermé et craintif/anxieux). De prime abord, lorsque j’ai perçu ces informations, j’étais étonnée de voir que le comportement cette jeune fille ne semblait pas aussi déviant que je ne le croyais au départ. Toutefois, après une analyse de la situation, nous avons conclu que cette apprenante se retrouve dans un 20% d’élèves qui présentent une problématique comportementale plus proéminente par rapport aux autres enfants de même sexe et d’âge semblable. Finalement, ce constat ne s’avère qu’une prémisse de notre travail, mais je dois dire que j’ai bien hâte d’accomplir les prochaines étapes qui serviront à construire notre intervention auprès de cette élève. La principale raison de mon intérêt pour ce travail vient du fait qu’il marie bien la théorie à l’aspect pratique de la profession.

jeudi 10 février 2011

Les difficultés de comportement en contexte de suppléance

À la suite de la lecture du chapitre sur les interventions proactives et l’encadrement pédagogique de l’ouvrage intitulé Les troubles de comportement à l’école; prévention, évaluation et intervention, je me suis mise à réfléchir sur les prescriptions recommandées par cet écrit. Certes, je comprends évidemment la pertinence des propos dans une situation de poste permanent. Toutefois, mon interrogation venait plutôt du fait que je suis présentement en contexte de suppléance. Ainsi, je me suis demandé si je pouvais utiliser intégralement les mêmes interventions. Au bout d’un moment et d’une relecture de certains passages importants, j’en suis venu à la conclusion que je pouvais certainement m’inspirer de certaines techniques en demeurant toutefois vigilante quant aux différentes dynamiques de classe. Effectivement, les élèves présentant des difficultés ou des troubles de comportement, tout comme les élèves n’ayant aucun problème d’ailleurs, possèdent tous un vécu, des expériences qui forgent leur personnalité et, par le fait même, leur comportement. Il est donc difficile pour une suppléante de connaitre autant de renseignements que leur titulaire sur certains détails de leur vie. C’est donc ce qui m’amène à penser que ces deux contextes renferment des caractéristiques bien spécifiques à chacun. Par exemple, les discussions peuvent avoir lieu dans les deux cas. Or, celle engendré par l’enseignante aura certainement beaucoup plus d’impact sur les élèves que celle commentée par la suppléante. En terminant, je voudrais vous faire part d’une découverte que j’ai fait grâce, encore une fois, à ce livre très bien fait soi dit en passant. Il s’agit, en fait, du modèle de Dreikurs. En résumé, ce dernier présente l’idée que les élèves en trouble de comportement agissent de la sorte pour répondre à des besoins fondamentaux, mais que leurs agissements sont causés par de « faux buts » (la poursuite de l’attention, du pouvoir, de la vengeance ou du retrait). Il propose donc aux enseignants [d]’établir une relation d’aide, de montrer à l’élève qu’on comprend le faux but et lui faire prendre conscience qu’il existe des façons positives pour satisfaire son besoin d’appartenance (Massé, Desbiens et Lanaris, 2006). Bref, je vous recommande la lecture de cet ouvrage qui est bien structuré et qui renferme une panoplie de détails qui s’avèrent très pertinents dans l’exercice de la profession d’enseignant(e).

En voici la référence complète :

Massé, L., Desbiens, N. et Lanaris, C. (2006) Les troubles du comportement à l’école : Prévention, évaluation et intervention. Éditions Gaëtan Morin, Chenelière Éducation, Montréal.  

samedi 5 février 2011

De la théorie… à la pratique!

C’est avec la tête remplie des nouvelles connaissances issues des formations sur différents outils technologiques que j’ai entamé les travaux demandés par mes cours de cette session. Il va s’en dire que, jusqu’à maintenant, elles me sont très utiles, surtout en ce qui a trait aux recherches sur le web. Effectivement, c’est dans le cadre du cours d’Évaluation en didactique du français (DID-6226) donné par Madame Rachel Berthiaume que j’ai pu mettre à l’essai mes nouvelles compétences en matière de recherche d’articles et d’ouvrages scientifiques. J’ai d’abord perçu la pertinence de la justesse et de la précision des mots-clés quant à la qualité des résultats obtenus. Par exemple, j’ai dû spécifier ma requête (orthographe) pour diminuer le nombre d’articles obtenus et parvenir à trouver des résultats plus caractéristiques de ce que je recherchais. De plus, le logiciel EndNote me permet de conserver les références pertinentes sur mon ordinateur, ce qui m’évite de les chercher à maintes reprises ou que je ne les égare sur une feuille quelconque. Finalement, je peux concrètement affirmer sans l’ombre d’un doute que l’efficacité de mes recherches s’est grandement améliorée.