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mardi 22 février 2011

La soif d'apprendre: une maladie incurable!

Étant ambitieuse de nature, il n’est pas surprenant pour moi de m’apercevoir que je me retrouve au beau milieu d’une session de quatre cours et de quatre jours de suppléance en moyenne par semaine. Virevoltant de projets en projets, je me dois d’être très organisée, et ce, dans le moindre détail. Ainsi, je tiens toujours un agenda et un cahier de planification qui décrivent explicitement toutes les tâches que je dois accomplir dans les délais prescrits et toutes les activités auxquelles je dois assister. Même s’il s’avère parfois difficile, ce mode de vie me convient très bien pour le moment. Par chance, je suis une personne responsable et travaillante. En fait, après mûres réflexions, j’en viens davantage à la conclusion que ma situation est probablement plus une conséquence de mon contexte de vie que le simple fruit du hasard. En effet, mon éducation et ma situation familiale ont certainement forgé ma personnalité. Mes parents, producteurs laitiers, m’ont appris à travailler d’arrache-pied pour en mériter les résultats depuis mon plus jeune âge. Ils m’ont également montré à être curieuse, à découvrir le monde qui nous entoure par le biais de la nature. Même si j’ai choisi de ne pas poursuivre dans ce domaine, je perçois certaines analogies entre l’agriculture et l’enseignement. Par exemple, tel un tuteur pour une jeune pousse, l’enseignant accompagne l’enfant jusqu’à sa maturité.  Je suis persuadée, en conclusion, que l’on ne peut nier que le chemin parcouru jusqu’à maintenant est directement lié aux choix que nous avons fait et aux circonstances imprévisibles que la vie nous a apportées.

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